En attendant d'attendre...

Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

De sa voix chaude, Isabelle Boulay chante à nouveau la saison froide...

En effet, dix ans après "Chansons pour les mois d’hiver" (que j'adore), la plus française des canadiennes nous propose son délicieux "En attendant Noël".

"Il y a des rêves qui durent longtemps : Isabelle Boulay veut faire un disque de Noël depuis plus de 20 ans. Elle en parle avec le réalisateur Marc Pérusse depuis 10 ans. « Je n’étais pas prête », dit-elle. La chanteuse ne voulait pas faire juste un autre disque de Noël, une suite de classiques tantôt décorés de grelots, tantôt déposés avec solennité comme une poupée dans la crèche à la messe de minuit.
En attendant, elle a donc enregistré "Chansons pour les mois d’hiver" (2009), qui rend hommage à la saison froide, à la douceur de ses feux de foyer et à la grâce de ses patineurs. Avec l’élégant classicisme qu’on lui connaît et cette mélancolie réconfortante qui vient caresser l’oreille. Un ton et une manière qu’on s’attend à retrouver sur "En attendant Noël", aussi réalisé par Marc Pérusse.
Ce qu’elle aime de Noël, ce sont les semaines avant : l’attente qui s’installe en même temps que l’hiver. « On a le coeur qui gonfle quand on voit apparaître les lumières un peu partout », raconte-t-elle."
(RTL)

Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Est-ce que tu te rappelles ?
La vie était belle
On attendait Noël
On attendait Noël
Noël

Avoir cinq ans au soleil
Avoir les yeux plein d’étincelles
Et lancer des appels
En direction du ciel
Oui je me rappelle
La vie était belle
On attendait Noël
On attendait Noël
Noël

On ne vit plus sous le même toit
On ne fait plus de petites croix
La vie passe nous ne sommes plus des enfants
Mais en installant l'étoile
C'est à nous que je pense
Je retombe en enfance

Avoir cinq ans chaque Noël
Retrouver l'enfance éternelle
Et croire au père Noël
Pour un instant de ciel
Redevenir ton frère
Petit frère téméraire
En attendant Noël
En attendant Noël
Noël

(Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel)

Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Avoir cinq ans au soleil
Avoir le temps d'être éternel
Et croire au père Noël
Qui descendra du ciel
Redevenir ton frère
Petit frère téméraire
En attendant Noël
En attendant Noël
Noël
(Paroles : Marie Bastide - Musique: Julien Clerc)

(photo extraite de sa page Facebook)

J'apprécie beaucoup Isabelle Boulay... Outre sa merveilleuse voix qui me réconforte, m'enveloppe dans un cocon, elle ne crie pas, elle chante. C'est peut-être un détail pour vous mais pour mes oreilles ça veut dire beaucoup. ☺

Petit plus, celle qui donne, à une lettre près, son titre à "Chansons pour les mois d'hiver" et est ma préférée de l'opus :


Chanson pour les mois d'hiver
Chanson pour rêver, chanson douce-amère
En plein coeur de décembre
Il tombe des étoiles de neige
L'automne est déjà loin derrière
La forêt enneigée calme les colères
Il y a ce silence qui hante
Les montagne et la plaine

Rallume le feu, réchauffe moi, tant que tu peux
Chante-moi un air
Ta chanson pour les mois d'hiver
Celle qui dans tes yeux, éclaire ton âme comme le feu
Moi j'éteins la lumière
Y'a plus que nous deux sur la terre

Ici, il n'y a pas de misère
Il n'y a que la vie, l'amour et l'hiver
Et puis on est ensemble, si tendre
Le coeur grand ouvert
Je ne pense plus à la mer
Emmitoufflée dans tes yeux, dans l'univers
J'ne veux plus redescendre la pente
J'veux rester dans l'hiver

Rallume le feu, réchauffe moi, tant que tu peux
Chante-moi un air
Ta chanson pour les mois d'hiver
Celle qui dans tes yeux, éclaire ton âme comme le feu
Moi j'éteins la lumière
Y'a plus que nous deux sur la terre

Et loin de nous les inquiétudes du temps
Ici, y'a que toi et moi et le vent
Je regarde nos pas dans la neige et je ressens
Nos coeurs battants
Sur tapis blanc

Rallume le feu, réchauffe moi, tant que tu peux
Chante-moi un air
Ta chanson pour les mois d'hiver
Celle qui dans tes yeux, éclaire ton âme comme le feu
Moi j'éteins la lumière
Y'a plus que nous deux sur la terre
(Steve Marin)

Publié dans Musique

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"Je suis ton ami"

Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

J'adooooore les Walt Disney ! Mais pas tous ! Ceux comme Cars, Planes ou les différentes aventures de La Fée Clochette s'adressant vraiment aux plus petits n'attirent pas mon attention alors que les grands "Classique", eux, me font rêver.
Et on a besoin de rêver !

Récemment est sorti en DVD "Toy Story 4". Neuf ans après que le troisième volet paraissait pour être le dernier !
Finalement, que nenni !
Ce quatrième serait l'ultime, là pour de vrai !?!

Andy est parti à la fac. Woody, Buzz et autres Rex, Zig-Zag ont un nouveau foyer et surtout un nouvel enfant pour jouer avec eux. Elle se prénomme Bonnie et c'est son entrée en maternelle.
L’arrivée dans la bande de Fourchette, un nouveau jouet "récup" fabriqué par la petite fille, va mettre un bazar qui va entraîner tout ce petit monde dans un formidable road-trip entre une fête foraine féerique et un mystérieux magasin d’antiquités...

J'adore Woody ainsi que Buzz l'éclair et les autres jouets tels que Mr et Mme Patate, Tirelire, etc...

Dixit Mathias Malzieu, et je reprends approximativement sa citation ne m'en rappelant plus exactement mot à mot : on a encore des rêves d'enfant sous les oreillers, à nous, devenu grand,  de ne pas trop les écraser avec nos soucis d'adulte.
C'est mon cas en regardant les quatre Toy Story.
Et quel plaisir de pouvoir écouter à nouveau l'ami CharlElie dans la BO française...

1995, le 1er est le meilleur, évidemment, dans le sens où l'on fait connaissance avec ce qui va devenir des "amis".
2000, le 2e, on a plaisir de les retrouver.
2010, le 3e, côté émotion il fait sortir les mouchoirs. Il faut dire au revoir à ces "amis" on ne les verra plus, tout au moins dans de nouvelles aventures, puisqu'il y a les DVD bien sûr..
2019, le 4e, pointe le bout de sa pellicule. On a grand plaisir à retrouver des "amis de longue date qu'on ne croyait jamais plus revoir".

24 ans... La saga des Toy Story est fabuleuse. Un délicieux mélange de créativité, d'ingéniosité, d'humour et d'émotion.

Il y a des scènes vraiment drôles dans ce quatrième opus comme par exemple celles du GPS ou encore le "Vers l'infini et barre-toi de là" en lieu et place du "Vers l'infini et au-delà" (dans ce cas précis, je ne spoile rien puisque citée dans la bande annonce).

Une fin en quelque sorte inattendue (selon moi). On pourrait penser que... et puis finalement non ! Je reste volontairement évasive pour ne rien dévoiler.

Ah oui, j'allais oublier de dire qu'il ne faut pas oublier de regarder le générique de fin... jusqu'à la fin. ☺
En plus d'avoir le plaisir d'écouter le sieur Couture.

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J'ai pas sommeil...

Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

"En musique, on a été virtualisés. Sur les sites de streaming, il y a le jus, mais il n'y a ni la pulpe ni l'écorce." (CharlElie Couture)

J’viens d’arriver, j’suis dans le jetlag, j’arriv’ pas à dormir sans blague,
Sur un vélib’ un peu voilé, je vois le jour se lever,
5 h et demie, j’ai pas sommeil
5 h et demie, même pas sommeil

Des grappes de clubbeurs foncedés zonent hagards d’after en after,
Et les limos noires des Uber laissent tourner méchant leur compteur,
Il est 6 h, j’ai pas sommeil
Il est 6 h, même pas sommeil

Sur leur carton, les punks à chien et réfugiés Erythréens
Voudraient pouvoir y croire encore, au bord du canal ou en gare du Nord,
6 h et demie, j’ai pas sommeil
6 h et demie, même pas sommeil

Avant de se faire prendre en flag’, les street artists finissent leurs tags,
Sur le périph’ en chantier, le grand manège va r’commencer.
Il est 7 h, j’ai pas sommeil
Il est 7 h, même pas sommeil

Z’ont annoncé grève du métro, alors certains s’y prennent plus tôt,
Ça ralentit aux Maréchaux, ça bouchonne à Denfert Rochereau,
7 h et demie, j’ai pas sommeil
7 h et demie, même pas sommeil

Elle s’met en branle la capitale, s’évaporent les brumes matinales,
Et cette Grande Dame la tour Eiffel restera toujours aussi belle,
Il est 8 h, j’ai pas sommeil
Il est 8 h, même pas sommeil
J'ai pas envie de dormir, non, j’ai pas sommeil
Jour de pluie, jour de soleil, pour moi c’est pareil…
J’aime la vie, les yeux ouverts,
C’est la lumière qui m’émerveille…

("Même pas sommeil" - CharlElie Couture)

"Peintre attentif des petits décalages, il est rentré à Paris et d’un oeil frais, a aussitôt croqué le réveil de la capitale. Avec cette chanson enlevée, hommage au "Paris s’éveille" de Jacques Dutronc et Jacques Lanzmann, CharlElie Couture montre qu’il n’a rien perdu de son style. Entre réalisme et émerveillement, humanité et ironie, il fait swinguer la langue française en une poésie des instants." (La Croix)

J'apprécie beaucoup cette photo prise par Shaan, l'une de ses filles. On y ressent, en tout cas c'est mon cas (la répétition est voulue ☺ ),  la sagesse et la gentillesse du "Multiste". Merci à elle pour ce "moment volé".

Publié dans Musique, CharlElie Couture

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"L'amour d'une mère pour son enfant ne connait pas de limites"

Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

Jack a cinq ans, c'est lui qui raconte cette chambre où il vit avec sa mère depuis sa naissance et dont il ne sort jamais. Ils sont séquestrés. Mais ça, Jack ne le sait pas. Il a peur du Grand Méchant Nick qui vient la nuit. Mais le jour, les jeux avec Maman, ses histoires qui font réfléchir, les câlins, suffisent à son bonheur. Jusqu'à quand ?

Roman un peu déroutant au début car il est raconté à travers le regard de l'enfant, avec son langage simple et imagé : Madame Table, Monsieur Placard, Monsieur Lit, Madame Lucarne... Mais l'histoire est tellement puissante qu'on ne peut pas lâcher le bouquin et on se fait au descriptif très personnifié de ce petit bout de chou de 5 ans.

On ne trouvera pas de réponse à la question  comment une personne puisse enfermer une autre et la traiter comme une chose !?! En revanche, on ne peut que constater que l'amour d'une mère pour son enfant n'a pas de limites, en commençant par lui créer un monde "le plus normal possible". Vient ensuite l'envie de survie et des stratagèmes pour s'échapper...

"Room" est une histoire tragique et belle à la fois, pleine d'émotions et d'espoir.

Bien qu'il ne s'agit là que d'un roman, il ne peut que faire écho dans des faits divers bien réels autour du monde (cf. Elizabeth  Fritzi, Jayce Lee Dugard...). Histoire douloureuse qui ne laisse pas indifférent.

Lors d'une balade sur la toile, j'ai lu que l'ouvrage d'Emma Donoghue a donné suite à une adaptation cinématographique canadienne-irlandaise signée Lenny Abrahamson sortie en France en mars 2016. D'ailleurs Brie Larson qui interprète le rôle de la jeune mère a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice en 2016.

Le film est soi-disant assez fidèle au roman...

Pour une coïncidence, c'est une coïncidence ! Ouaip, je pourrai le constater par moi-même car Arte le diffuse demain mercredi (13/11/2019) à 20h55... Je serai devant la petite lucarne ☺

Publié dans Livres, Cinéma

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Petit Prince devenu grand

Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

Je suis ravie que Lidiop ait pu enfin sortir son premier album. La somme d'un talent (terme non galvaudé le concernant) indéniable, d'un travail incontestable et d'une grande patience...

Ce petit bijou est sorti il y a environ un an... Oui je sais, j'aurais pu le chroniquer beaucoup plus tôt, mais comme bien souvent, je fais des prémices d'articles qui dorment dans  l'ordi.

Il y a peu, en faisant le ménage, j'ai été étonnée en voyant stocké ce début d'article et me suis écriée : "bha m...ince alors, je pensais l'avoir posté !". ☺

Aussi vite le retard rattrapé...

Lidiop Prince Baye Fall comme Vanupié sont des artistes pour lesquels j'ai grand plaisir de suivre la carrière. Je déplore le fait qu'ils ne soient pas plus sous les projecteurs alors qu'il y a des pseudo stars qui y sont beaucoup trop à mon goût mais bon ça c'est une autre histoire... Je préfère m'attarder sur de véritables artistes comme Vanupié et plus particulièrement ici dans cette petite chronique, à Lidiop qui véhiculent à travers ses chansons, sa simplicité, sa générosité.

Aly Diop, de son véritable nom, a débuté la musique dans son pays natal dès l'école primaire avec son frère et un copain. En 2005, il écume en solo les scènes sénégalaises. C'est en 2012 qu'il décide de "monter à la capitale" où il commence à jouer dans les couloirs du métro parisien pour partager sa musique, diffuser ses messages positifs et donner un peu de plaisir en voyant des visages tristes longer les rames. Au départ "à la sauvette" avant qu'un agent de la RATP le motive à passer une audition pour les "Musiciens du métro" qu'il remporte bien évidement haut la main. Une accréditation valable six mois* qu'il réussit à chaque fois à renouveler.

Autant à l'aise dans les graves que dans les aigus, c'est avec authenticité qu'il se dévoile dans ses chansons. Ses vidéos dans ce lieu où tout le monde se croise sans se regarder, sont de plus en plus plébiscitées ce qui lui donnent la possibilité de jouer dans des festivals renommés, Sans oublier le bouche-à-oreille des utilisateurs de ces transports en commun.

"Si la musique est un pont pour nous faire traverser les frontières et se retrouver à l'autre bout du monde juste en fermant les yeux, Lidiop est un bon capitaine." (La Grosse Radio)

Ce jeune homme avec son reggae teinté de wolof et de soul me transporte littéralement.

Parce que j'aime ce moment de partage, allez... je remets la vidéo :

Pour faire un peu plus connaissance avec Lidiop :

* Les auditions des "Musiciens du métro", qui ont lieu deux fois par an (si je ne me trompe pas), ont sélectionné au fil des années des pépites comme Vanupié, Lidiop et d'autres, dont Emji fait partie. Je parlerai prochainement de cette flamboyante rousse à condition que l'article ne dorme pas une fois de plus sur le PC. ☺

Autre petite info : Vanupié et Lidiop sont tellement appréciés par les usagers quotidiens du métro, qu'ils obtiennent le privilège de se produire au festival "Solidays", sur la scène "Jeunes talents" durant l'été 2015...

Oups, j'allais oublier... Lidiop a offert sa petite contribution à "Prélude" l'EP de Fanny Seï, une artiste qui donne aussi de sa belle voix dans les couloirs métropolitains.

Ca réchauffe... les matins plutôt frileux

Publié dans Musique, Vanupié

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Publié le par Il Etait Une Fois Ysambre

Madrid, de nos jours. Raimunda (Penélope Cruz) est une jeune mère, entreprenante et très séduisante, dont le mari est au chômage et la fille en pleine crise d'adolescence. Le budget familial est maigre, c'est pour cela que Raimunda a plusieurs petits boulots. C'est une femme forte, une battante-née, mais elle est en même temps très fragile émotionnellement. Depuis son enfance, elle garde le silence sur un terrible secret. C'est auprès de sa fille Paula (Yohana Cobo) et de sa soeur Sole (Lola Dueñas) qu'elle trouve la force d'affronter les revers d'un destin peu généreux. Un jour, Irène (Carmen Maura), la mère de Raimunda et de Sole, morte dans des circonstances tragiques quatre ans auparavant, apparaît à Sole. Elle dit être revenue réparer ses erreurs passées et surtout se réconcilier avec Raimunda, avec laquelle elle était fâchée depuis longtemps. Craignant la réaction de cette dernière, elle décide, avec la complicité de Sole, d'attendre le bon moment pour révéler sa présence... Pedro Almodovar, cinéaste de passion et de tempérament, signe un film drôle, émouvant, funèbre mais jamais sinistre. Un festin cinématographique qui affiche la sérénité et la perfection des chefs-d'oeuvre. (AlloCiné)

Comment se fait-il que je n'ai pas vu ce film bien avant !?! Evidemment, on ne peut pas tout visionner comme on ne peut ne pas tout lire, tout écouter. Je sais j'écris cette remarque assez régulièrement mais c'est tellement d'une évidence évidente ! ☺. Alors que j'ai perdu du temps en regardant certains navets que, par bienveillance, je ne citerai pas, et j'ai failli louper ce petit bijou...

Bon ok, mon existence n'en aurait pas été chamboulée certes, mais cela aurait été dommage de passer à coté de cette pépite cinématographique datant de 2006.

Courageuses, solidaires... "Volver" est une ode aux femmes.

Entre le Madrid populaire et la région de La Mancha, un clan de femmes (une mère, sa soeur, sa fille) tente de faire face à l'apparition d'un fantôme...

Beau mélodrame teinté de surréalisme et parsemé de touches d'humour, "Volver" est une nouvelle incursion de Pedro Almodovar dans cet univers féminin qu'il affectionne et le fascine depuis toujours. Le film a remporté le Prix du scénario à Cannes en 2006. L'ensemble de la distribution féminine y a reçu le Prix d'interprétation collectif.

Penélope Cruz, Carmen Maura, Blanca Portillo, Lola Dueñas, Yohana Cobo... il est inutile de dire qu'elles sont époustouflantes... cela crève l'écran !!!

De plus, l'histoire est rocambolesque et les dialogues affutés. Du grand art !
Me gusta mucho !!!

Publié dans Cinéma

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